The Hackney Gardener : Chez Stina Hasan

Dans le quartier de Hackney, à l'est de Londres, la créatrice de mode d'origine suédoise Stina Hasan a créé une oasis urbaine dans le petit jardin de sa maison familiale.

Arrivée de Suède à Londres il y a plus de vingt ans, Stina Hasan s'est d'abord installée dans l'ouest de Londres avec une amie. « Mais lorsque j'ai rencontré mon mari, Simon, designer de meubles et de produits, nous avons commencé notre voyage vers l'est », raconte-t-elle.

 

 

Pour Stina, le quartier animé de Hackney, à l'est de Londres, est plus qu'un lieu : c'est une expérience immersive. « Nous vivons à Hackney depuis plus de vingt ans et je ne me vois vraiment pas vivre ailleurs. Ce quartier offre une très grande diversité et a une énergie que j'adore », dit-elle. Entourée de boutiques, de cafés et des étendues luxuriantes de Victoria Park, de Hackney Marshes et du Parc olympique, Stina apprécie le mélange dynamique de la vie urbaine et des espaces verts.

En s'installant dans sa « maison pour toujours », la ville a été témoin non seulement de l'agrandissement de la famille, avec le fils du couple, Monty, aujourd'hui âgé de neuf ans, mais aussi de l’épanouissement d'un jardin. Le jour, Stina travaille comme styliste de mode, mais le soir et le week-end, elle s'occupe de son jardin et partage sa passion pour le jardinage en ligne avec le monde entier sous le nom de « The Hackney Gardener ». « J'ai toujours aimé jardiner », affirme-t-elle. « Je ne l’ai jamais réalisé jusqu’à ce que j'ai mon premier jardin. »

En tant que matriarches à la main verte, sa mère et sa grand-mère prenaient plaisir à faire pousser des plantes et Stina se souvient des conversations fréquentes autour des fleurs et des feuillages - et des souvenirs d'enfance où elle était entourée d’espaces extérieurs verdoyants. À travers ces moments, elle a découvert un sentiment de joie et d'excitation qui ne l'a plus quitté au cours de ces années.

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Cependant, la vie trépidante de la ville l'a éloignée de ses activités de jardinage et, pendant un certain temps, d'autres intérêts ont occupé le devant de la scène dans la vie de Stina. Pourtant, la vie a une façon de revenir à ses racines : « Lorsque je me suis retrouvée avec un tout petit bout de terre à cultiver, j'ai réalisé à quel point j'aimais cela. » C'est là, au cœur d’une jungle de béton, qu'elle a renoué avec son amour du jardinage.

Dans son petit jardin de ville, Stina trouve un répit loin des contraintes de la vie quotidienne. Son endroit préféré se trouve au cœur de la roseraie, surtout par un matin ensoleillé de juin, lorsqu'elle ouvre la porte de derrière et est accueillie par le parfum enivrant des fleurs en train de s'épanouir.

« Il y a toujours beaucoup à faire, mais je veux que ce soit un lieu de détente et je veille à ce que le jardinage ne devienne pas une corvée, » explique-t-elle. Suivant son instinct, elle s’active parmi une multitude de plantes vivaces - « rien de sophistiqué ou d'exotique » - et entreprend de petits travaux de jardinage entre les géraniums rustiques, le népéta et l'alchémille qui poussent au milieu de ses roses bien-aimées : « Dans un petit espace, il faut des plantes qui ont belle allure en toutes saisons. Les roses sont mes plantes préférées. Elles ont la réputation d'être compliquées à faire pousser, mais je ne suis pas de cet avis. Et la satisfaction que l’on ressent lorsque la première floraison arrive est sans égale. »

 

 

Alors qu'elle se tient debout au milieu de ses plantes et qu’elle observe les changements de saisons, Stina reconnaît les signes subtils de vie, même en plein cœur de l'hiver. « Même au milieu de l'hiver, si l'on observe attentivement, on constate les premiers signes de vie. Cela me fascine vraiment. »

Les conseils qu'elle donne aux jardiniers urbains en devenir sont aussi simples que son jardin lui-même : « Il faut continuer à essayer et ne pas se laisser décourager par un trop grand nombre de conseils ou par des règles obsolètes. Le jardinage est un processus, alors prenez plaisir à observer l'évolution des plantes et n'oubliez pas que l'échec fait partie du processus. Et plantez des rosiers ! »

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